Bonjour à tous,
La tension est montée d'un cran depuis 48h à Port-Harcourt...
Les activités folkloriques suivaient pourtant leur cours. Notamment avec l'attaque d'une prison il y a deux semaines par un groupe de rebelle. Prison Break, 125 évasions, assaut au canon, hélicoptères de l'armée, soldats mitraillant depuis l'hélico... Le son sans l'image, la prison n'était pas très loin et les appareils volaient bas. Apparemment peu de dégâts humains et c'est bien là le principal car les "évadés" étaient principalement des prisonniers politiques (des militants quoi...) emprisonnés pour des raisons que j'ignore.
Vint ensuite la grippe aviaire. Plusieurs cas, un mort dans l'ouest du pays. Résultat Marcellin à la guest n'a lpus de poulet: en ce moment c'est poisson-boeuf-poisson-boeuf-poisson. Et vu la consommation de poulet ici, cela doit faire pas mal de malheureux.
Depuis 48h enfin, plusieurs enlèvements, plusieurs tentatives échouées aussi et une tension générale. Pour la première fois à ma connaissance, une femme aurait été enlevée. Un autre enlevé par erreur (ce 'nest pas toujours bon d'emprunter la voiture d'un collègue...). Et cette nuit un Français a lui aussi été appréhendé par des inconnus en cagoule.
Que penser de tout cela? Analyser ou partir en courrant? Toujours est-il que si ces enlèvements sont ciblés (si tu es Anglais, Italien ou Philippin et sous contracté pour un grand groupe pétrolier tu nous intéresse!), ils semblent l'être de moins en moins (Libanais, femmes, Français, erreur de casting).
Toujours des précautions donc. Ce que je sais c'est qu'à ce rythme je devrait vite partir pour La Gaules. Heu non... Lagos.
Gros bécots!
jeudi, février 08, 2007
mercredi, janvier 10, 2007
Feux d'artifices
Bonjour à tous et bonne année! Qu'elle soit pleine de succès. Et surtout que les premiers mois de 2007 soient plus calmes que les dernières semaines de 2006.
Outre les différentes prises d'otages (des italiens, un libanais et quelques chinois la semaine dernière), les évènements les plus notables ont été les trois voitures piégées qui ont explosé à Port Harcourt. Deux ont visé des entreprises pétrolières, la troisième explosant devant le siège du gouvernement de Rivers State. Ces explosions ne causant aucun dommage humain. La tension semble être retombée depuis quelques jours mais il est bon de rester sur ses gardes et de ne pas prendre de risques inconsidérés.
Un détail assez drôle est que les prix de l'essence ont doublé en moins de quinze jours! Sachant que Port Harcourt est le plus grand centre du pétrole en Afrique... c'est assez ridicule. Il n'existe pas de rafinerie en état de marche dans la région. Le pétrole est exporté puis réimporté sous forme d'essence.
Néanmoins pour ma part, le moral est toujours au beau fixe et mes collègues se transforment chaque jour un peu plus en de grands enfants. Tout le monde semblait excité par les fêtes. En recherche constante de monnaie sonnante et trébuchante : l'ensemble de la diaspora nigériane passe ses vacances au pays. Et les Nigérians résidents se doivent des les accueillir du mieux qu'ils le peuvent... et le mieux ici veut dire le plus cher... Donc les sollicitations ne se sont éteintes qu'avec l'année 2006.
Voici le lien vers un article paru dans Le Monde d'hier:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-852981,0.html
Encore une fois bonne année à tous et gros bécots.
Outre les différentes prises d'otages (des italiens, un libanais et quelques chinois la semaine dernière), les évènements les plus notables ont été les trois voitures piégées qui ont explosé à Port Harcourt. Deux ont visé des entreprises pétrolières, la troisième explosant devant le siège du gouvernement de Rivers State. Ces explosions ne causant aucun dommage humain. La tension semble être retombée depuis quelques jours mais il est bon de rester sur ses gardes et de ne pas prendre de risques inconsidérés.
Un détail assez drôle est que les prix de l'essence ont doublé en moins de quinze jours! Sachant que Port Harcourt est le plus grand centre du pétrole en Afrique... c'est assez ridicule. Il n'existe pas de rafinerie en état de marche dans la région. Le pétrole est exporté puis réimporté sous forme d'essence.
Néanmoins pour ma part, le moral est toujours au beau fixe et mes collègues se transforment chaque jour un peu plus en de grands enfants. Tout le monde semblait excité par les fêtes. En recherche constante de monnaie sonnante et trébuchante : l'ensemble de la diaspora nigériane passe ses vacances au pays. Et les Nigérians résidents se doivent des les accueillir du mieux qu'ils le peuvent... et le mieux ici veut dire le plus cher... Donc les sollicitations ne se sont éteintes qu'avec l'année 2006.
Voici le lien vers un article paru dans Le Monde d'hier:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-852981,0.html
Encore une fois bonne année à tous et gros bécots.
lundi, décembre 18, 2006
I Beg...
Noël avance à grand pas et Port Harcourt reste étrangement calme.
Hormis les innombrables demandes de cadeaux de noël peu de violences. Quelques types (4) ont bien été pris en otages il y a 10 jours, mais à part ça rien de très méchant à signaler. Le calme avant la tempête? Les personnes sondées pensent que non et que noël devrait être relativement calme. Mais précautions tout de même.
J'en reviens au cadeaux de noël. Pour les Nigérians, il est normal de demander toutes les deux secondes quelques chose. Ce sont les "I beg". Et donc du matin au soir, pour n'importe quelle raison. Quelques exemples de la semaine dernière
- Le Mopol qui demande de l'argent à 15h pour aller déjeuner. La raison invoquée n'est pas l'argent (car il reçoit déjà chaque début de semaine de l'argent pour tous les repas de la semaine), mais le fait qu'il n'a pas eu le temps de manger... On rappelle aussi qu'ils bossent 4 heures par jour (et encore ça dépend des jours)
- Le collègue qui réclame une "cleaner allowance". Il considère que c'est à l'entreprise de payer le teinturier pour ses chemises.
- Les gardiens/mopols du camp qui demandent des cadeaux de noël à tout le monde.
- Les serveurs du restaurant au moment où ils t'apportent la note.
- Et à peu près tous les Nigérians intéressés que tu rencontres...
C'est assez anecdotique mais mises bout-à-bout, ces demandes deviennent assez pénibles, surtout lorsqu'elles sont formulées de manière aussi péremptoire.
Un Nigérian est quelqu'un d'adorable la plupart du temps. Sauf lorsqu'on en vient à l'argent. A l'approche de Noël c'est plus que de raison.
Donc moi aussi, I beg quelques Euros (à envoyer par virement bancaire) afin de subventionner la liste de cadeaux déjà immense qui m'attend...
Bécots
Hormis les innombrables demandes de cadeaux de noël peu de violences. Quelques types (4) ont bien été pris en otages il y a 10 jours, mais à part ça rien de très méchant à signaler. Le calme avant la tempête? Les personnes sondées pensent que non et que noël devrait être relativement calme. Mais précautions tout de même.
J'en reviens au cadeaux de noël. Pour les Nigérians, il est normal de demander toutes les deux secondes quelques chose. Ce sont les "I beg". Et donc du matin au soir, pour n'importe quelle raison. Quelques exemples de la semaine dernière
- Le Mopol qui demande de l'argent à 15h pour aller déjeuner. La raison invoquée n'est pas l'argent (car il reçoit déjà chaque début de semaine de l'argent pour tous les repas de la semaine), mais le fait qu'il n'a pas eu le temps de manger... On rappelle aussi qu'ils bossent 4 heures par jour (et encore ça dépend des jours)
- Le collègue qui réclame une "cleaner allowance". Il considère que c'est à l'entreprise de payer le teinturier pour ses chemises.
- Les gardiens/mopols du camp qui demandent des cadeaux de noël à tout le monde.
- Les serveurs du restaurant au moment où ils t'apportent la note.
- Et à peu près tous les Nigérians intéressés que tu rencontres...
C'est assez anecdotique mais mises bout-à-bout, ces demandes deviennent assez pénibles, surtout lorsqu'elles sont formulées de manière aussi péremptoire.
Un Nigérian est quelqu'un d'adorable la plupart du temps. Sauf lorsqu'on en vient à l'argent. A l'approche de Noël c'est plus que de raison.
Donc moi aussi, I beg quelques Euros (à envoyer par virement bancaire) afin de subventionner la liste de cadeaux déjà immense qui m'attend...
Bécots
vendredi, décembre 15, 2006
Une bonne baffe...
Extrait d'un article du Monde (14/12/06). L'ex Premier Ministre Mongol (2004) parle de démocratie et de ressources naturelles.
"Il y a eu des abus très graves, poursuit M. Elbergdorj. Il ne s'agit pas de jeu politique ici. (...) Si nous ne parvenons pas à combattre la corruption, la prochaine génération ne nous pardonnera pas. Je ne veux pas qu'on nous accuse d'avoir apporté la corruption et non la démocratie." Optimiste malgré tout, l'ancien leader étudiant, qui fit chuter la dictature communiste à l'hiver 1990, ajoute : "Les richesses minérales, ça ne veut pas dire grand-chose si nous ne sommes pas capables de les réinvestir dans l'éducation et la santé. (...) On ne veut pas devenir un nouveau Nigeria. L'avantage des derniers arrivants comme nous, c'est d'apprendre des erreurs des autres. Le modèle, c'est plutôt le Canada, l'Australie ou le Chili."
On est pas rendu....
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-845635,0.html
"Il y a eu des abus très graves, poursuit M. Elbergdorj. Il ne s'agit pas de jeu politique ici. (...) Si nous ne parvenons pas à combattre la corruption, la prochaine génération ne nous pardonnera pas. Je ne veux pas qu'on nous accuse d'avoir apporté la corruption et non la démocratie." Optimiste malgré tout, l'ancien leader étudiant, qui fit chuter la dictature communiste à l'hiver 1990, ajoute : "Les richesses minérales, ça ne veut pas dire grand-chose si nous ne sommes pas capables de les réinvestir dans l'éducation et la santé. (...) On ne veut pas devenir un nouveau Nigeria. L'avantage des derniers arrivants comme nous, c'est d'apprendre des erreurs des autres. Le modèle, c'est plutôt le Canada, l'Australie ou le Chili."
On est pas rendu....
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-845635,0.html
samedi, novembre 11, 2006
Des pluies d'avions.
Hello tout le monde,
Les semaines se suivent et se ressemblent au Nigéria avec deux fils conducteurs:
- L'élection présidentielle ici aussi qui aura lieu dans quelques mois (mais 2007).
- Les accidents d'avions. En un an le Nigéria aura vécu 4 accidents majeurs. Il y en a eu un nouveau il y a quelques semaines. Hier c'est un hélico qui s'est écrasé dans Delta State. Le ministre des transports en poste lors de tous ces incidents (dont le crash sur l'Aéroport de PHC en Dec. 2005) a démissionné. Il y a ici pas mal de compagnies. Deux sont réputées pour être au niveau des standards internationaux. Les autres vont de la compagnie locale de qualité locale à la compagnie peu sérieuse, à la politique commerciale et à la sécurité plus que douteuse.
J'ai diné avec un consultant il y a quelques jours. Celui-ci me soutenais que ces crashs ne reflétaient en rien la qualité des compagnies en question (toujours les trois ou quatre mêmes depuis vingt ans), que celle pour laquelle il a été consultant (qui as eu deux crashes en quelques années) jouissait d'une maintenance sur ces avions exemplaire. Je le laisse maître de son jugement et suivrait que que l'on nous a toujours dit de faire : voler sur les deux compagnies aériennes de confiance au Nigeria.
Tout va bien ici même si les pluies n'en finissent pas de laisser la place au soleil...
Gros Bécots
Les semaines se suivent et se ressemblent au Nigéria avec deux fils conducteurs:
- L'élection présidentielle ici aussi qui aura lieu dans quelques mois (mais 2007).
- Les accidents d'avions. En un an le Nigéria aura vécu 4 accidents majeurs. Il y en a eu un nouveau il y a quelques semaines. Hier c'est un hélico qui s'est écrasé dans Delta State. Le ministre des transports en poste lors de tous ces incidents (dont le crash sur l'Aéroport de PHC en Dec. 2005) a démissionné. Il y a ici pas mal de compagnies. Deux sont réputées pour être au niveau des standards internationaux. Les autres vont de la compagnie locale de qualité locale à la compagnie peu sérieuse, à la politique commerciale et à la sécurité plus que douteuse.
J'ai diné avec un consultant il y a quelques jours. Celui-ci me soutenais que ces crashs ne reflétaient en rien la qualité des compagnies en question (toujours les trois ou quatre mêmes depuis vingt ans), que celle pour laquelle il a été consultant (qui as eu deux crashes en quelques années) jouissait d'une maintenance sur ces avions exemplaire. Je le laisse maître de son jugement et suivrait que que l'on nous a toujours dit de faire : voler sur les deux compagnies aériennes de confiance au Nigeria.
Tout va bien ici même si les pluies n'en finissent pas de laisser la place au soleil...
Gros Bécots
mardi, octobre 24, 2006
Jagga Jagga
Outre Fela Kuti, qui n'est pas très connu à Port Harcourt (alors que tout le monde sait ici que Taïwo joue à Marseille), la musique Nigériane peut se résumer en un mot : rapatapam! (c'est marrant, quand même que Fela soit moins connu qu'un bon joueur de L1 évoluant dans un club de seconde zone,...).
La plupart des gens écoutent du R'n'B du Ragga Africain et du Rap. A moitié production américaine (50 cents qui s'est fait casser la gueule à Lagos et qui a annulé sa venue ici, Snoop, Beyonce,...) et à moitié production nationale (Eedris Abdulkareem, VIP et d'autres dont je ne connais pas le nom encore)
Deux parmi les thèmes préférés sont : l'état du Nigeria et le 419 (ça, ça sera pour plus tard).
Comme je me suis fait engueulé la dernière fois par Daniel, voici une vidéo de Eedris Abdulkareem. C'est une chanson qui tourne beaucoup en ce moment.
Pour info "jagga jagga" veut dire quelque chose comme "c'est le bordel"...
La plupart des gens écoutent du R'n'B du Ragga Africain et du Rap. A moitié production américaine (50 cents qui s'est fait casser la gueule à Lagos et qui a annulé sa venue ici, Snoop, Beyonce,...) et à moitié production nationale (Eedris Abdulkareem, VIP et d'autres dont je ne connais pas le nom encore)
Deux parmi les thèmes préférés sont : l'état du Nigeria et le 419 (ça, ça sera pour plus tard).
Comme je me suis fait engueulé la dernière fois par Daniel, voici une vidéo de Eedris Abdulkareem. C'est une chanson qui tourne beaucoup en ce moment.
Pour info "jagga jagga" veut dire quelque chose comme "c'est le bordel"...
jeudi, octobre 19, 2006
Un proverbe Africain... enfin je crois
On ne peut pas vouloir manger de l'omelette et ne pas vouloir casser des oeufs.
mardi, octobre 17, 2006
La stat qui tue
Le beat qui tu c'est Cuttie-B et la stat qui tue (tous les jours d'ailleurs) ce sont 300Mds de pétrodollars détournés au Nigeria (perdus dirons nous) lors de ces 40 dernières années. Oui oui 300 milliards en 40 ans.
Source : Banque Mondiale.
Source : Banque Mondiale.
Le Gouverneur, les administrés et les filles
Voici quelques jours que M. L'Ambassadeur de France au Nigeria nous a rendu visite. Son discours a été vide voire parfois déroutant. L'important n'était pas la, puisque sa venue lui a permis de serrer les louches et faire acte de présence. Au vu des réactions des uns et des autres, mission remplie, sachant que le verre était tout petit et l'attente encore plus.
Le Far West 2.0 n'est pas prédisposé au protocole, encore moins à l'étiquette et le décalage de comportement entre l'un et les autres (nous, les cowboys, oyibos,...) m'est apparu terrible : la maladresse polie, le costume austère mal taillé, la peur de mal faire associée au soucis de ne rien dire d'un coté, le mépris des élites, le mental de fer et la sympathie parfois envahissante de l'autre. Quelle autre attitude face à un état lointain dont l'emprise ne les effleure même pas, certains depuis 20 ans n'ont ni voté, ni rencontré quelconque mairie, préfecture,... Le sentiment d'administré ne semble pas exister autour de moi.
L'ambiance est au beau fixe : 80% des français n'ont pas le droit de sortir le soir, les saloons sont toujours aussi vides et les filles se demandent toujours pourquoi elles ne sont pas restées définitivement à Lagos, la ville lumière, la ville où tout est possible, la ville de la liberté, la ville consciente... paradoxal non?
Tout va très bien à Port Harcourt, le moral est toujours aussi bon.
Le Far West 2.0 n'est pas prédisposé au protocole, encore moins à l'étiquette et le décalage de comportement entre l'un et les autres (nous, les cowboys, oyibos,...) m'est apparu terrible : la maladresse polie, le costume austère mal taillé, la peur de mal faire associée au soucis de ne rien dire d'un coté, le mépris des élites, le mental de fer et la sympathie parfois envahissante de l'autre. Quelle autre attitude face à un état lointain dont l'emprise ne les effleure même pas, certains depuis 20 ans n'ont ni voté, ni rencontré quelconque mairie, préfecture,... Le sentiment d'administré ne semble pas exister autour de moi.
L'ambiance est au beau fixe : 80% des français n'ont pas le droit de sortir le soir, les saloons sont toujours aussi vides et les filles se demandent toujours pourquoi elles ne sont pas restées définitivement à Lagos, la ville lumière, la ville où tout est possible, la ville de la liberté, la ville consciente... paradoxal non?
Tout va très bien à Port Harcourt, le moral est toujours aussi bon.
mercredi, septembre 27, 2006
Jurassic Park vs. Web 2.0
Port Harcourt suit son cours, pluvieux, boueux et armé.
La plupart des expatriés respectent encore le couvre-feu imposé par certaines communautés en dépit de la relative acalmie (dans les faits tout du moins) constatée ces dernières semaines : pas un seul kidnapping, peu de coups de feu ou de braquages de banque, pas d'affrontements sur la rivière. La ville est encore très calme, les bars vides, pas mal de commerces ont mis la clé sous la porte, la plupart des filles sont parties sur Lagos et certains Compounds se sont transformés en réserves pour dinosaures reclus. Des brontausores qui ne sortent pas moins qu'avant mais pour qui l'interdiction de sortie est insoutenable... Le liberté c'est le choix me direz vous... Je les comprends.
Loin, mais alors très loin de Port Harcourt (je vous rappelle que nous sommes au Far West et donc dans la période 1850-1900), voici une définition de la e-economie 2ème génération (Web 2.0) trouvée sur http://pisani.blog.lemonde.fr/pisani :
"Une combinaison de quatre facteurs est en train de générer une économie bien différente. A savoir: l'arrivée du consommateur dans la chaîne de la création de valeur, ce qui change de fait les processus de la production; la disparition des intermédiaires qui cèdent le pas à de nouvelles formes d'intermédiation; l'apparition de nouveaux modèles d'affaires qui détruisent au passage les anciennes rentes de situation et, enfin, la fixation des prix qui suit de plus en plus la mode des enchères. En agissant de concert, ces quatre éléments centraux de l'économie directe bouleversent et transforment en profondeur l'ancienne économie. "
Le moral est très bon!
Pour les commentaires, plus besoin de s'inscrire, vous pouvez les poster directement.
Gros bécots et à bientot pour une schnappy!
La plupart des expatriés respectent encore le couvre-feu imposé par certaines communautés en dépit de la relative acalmie (dans les faits tout du moins) constatée ces dernières semaines : pas un seul kidnapping, peu de coups de feu ou de braquages de banque, pas d'affrontements sur la rivière. La ville est encore très calme, les bars vides, pas mal de commerces ont mis la clé sous la porte, la plupart des filles sont parties sur Lagos et certains Compounds se sont transformés en réserves pour dinosaures reclus. Des brontausores qui ne sortent pas moins qu'avant mais pour qui l'interdiction de sortie est insoutenable... Le liberté c'est le choix me direz vous... Je les comprends.
Loin, mais alors très loin de Port Harcourt (je vous rappelle que nous sommes au Far West et donc dans la période 1850-1900), voici une définition de la e-economie 2ème génération (Web 2.0) trouvée sur http://pisani.blog.lemonde.fr/pisani :
"Une combinaison de quatre facteurs est en train de générer une économie bien différente. A savoir: l'arrivée du consommateur dans la chaîne de la création de valeur, ce qui change de fait les processus de la production; la disparition des intermédiaires qui cèdent le pas à de nouvelles formes d'intermédiation; l'apparition de nouveaux modèles d'affaires qui détruisent au passage les anciennes rentes de situation et, enfin, la fixation des prix qui suit de plus en plus la mode des enchères. En agissant de concert, ces quatre éléments centraux de l'économie directe bouleversent et transforment en profondeur l'ancienne économie. "
Le moral est très bon!
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Gros bécots et à bientot pour une schnappy!
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